Partie 3 : Résolution spatiale>3.1 Résolution longitudinale

3.1 Résolution longitudinale

Schéma à propos de la résolution longitudinale

On s'intéresse ici à la taille observable d'un point (d'un pixel sol) dans la dimension de vol de l'avion.

Auteur : Lucas Ternynck
Auteur : Lucas Ternynck
Partie 3 : Résolution spatiale>3.2 Résolution transversale

3.2 Résolution transversale

Schéma à propos de la résolution transversale

Auteur : Lucas Ternynck - icône "avion" par The Noun Project
Auteur : Lucas Ternynck - icône "avion" par The Noun Project

Nous nous intéressons maintenant à la résolution transversale (Cf. longueur AB sur le schéma) qui est égale à une distance au sol permettant de séparer des points à une distance réduite.

L'obligation ici est de se donner un modèle de fonctionnement du radar pour pouvoir cerner les problèmes.

«Le modèle de fonctionnement du radar» correspond simplement au fait qu'il puisse émettre des impulsions ayant une certaine durée.

Le radar étant dans l'espace, il émet ces impulsions et celles-ci vont rencontrer des cibles placées au sol.

Dans le chronogramme, ceci se traduit par :

Auteur : Lucas Ternynck
Auteur : Lucas Ternynck

La durée de l'impulsion n'est pas modifiée par la propagation ni par la réflexion.

Les deux distances d1 et d2, correspondant au toit de la végétation, peuvent être déduites du chronogramme.

Partie 3 : Résolution spatiale>3.3 Résumé de la résolution spatiale (radar à ouverture réelle)

3.3 Résumé de la résolution spatiale

En résumé :

Dans le sens longitudinal : 24m

Dans le sens transversal : 3m

Les deux relations qui permettent de faire ces calculs marquent une «anisotropie» du système radar.

Auteur : CNES
Auteur : CNES

Cette illustration expose le problème de la variabilité de la résolution spatiale en fonction de l'incidence.

La quantité "(c x delta T) / 2", qui correspond à la résolution spatiale par rapport au radar, ne varie pas : elle est la même quelle que soit l'incidence du faisceau (i).

En revanche, la projection au sol nécessaire pour avoir un "(c x delta T) / 2" par rapport au radar va être extrêmement variable en fonction de l'incidence du faisceau (i).

Le terme "1 / sin(i)" varie énormément dans le faisceau et celui-ci est plus grand quand l'incidence est faible.

Plus le radar regarde loin, meilleure est sa résolution spatiale.

Ce phénomène est perçu davantage dans le cas d'un radar aéroporté. Dans le cas d'un radar spatial, la variabilité est plus faible.

Cette illustration expose le problème de la variabilité de la résolution spatiale en fonction de l'incidence.

La quantité "(c x delta T) / 2", qui correspond à la résolution spatiale par rapport au radar, ne varie pas : elle est la même quelle que soit l'incidence du faisceau (i).

En revanche, la projection au sol nécessaire pour avoir un "(c x delta T) / 2" par rapport au radar va être extrêmement variable en fonction de l'incidence du faisceau (i).

Le terme "1 / sin(i)" varie énormément dans le faisceau et celui-ci est plus grand quand l'incidence est faible.

Plus le radar regarde loin, meilleure est sa résolution spatiale.

Ce phénomène est perçu davantage dans le cas d'un radar aéroporté. Dans le cas d'un radar spatial, la variabilité est plus faible.

Partie 3 : Résolution spatiale>3.4 Passage au radar spatial

3.4 Passage au radar spatial

Cas du radar spatial

Certaines des relations écrites précédemment vont poser problème dans le cas du radar spatial.

Auteur : SAR Image
Auteur : SAR Image

Valeurs pour un radar spatial :

  • Direction longitudinale : R = 800 000 et non 4 000 (facteur 200)

    La valeur initiale de 24 m passe à 4 800 m.

  • Direction transversale : problème avec le delta T, le 10^(-8) est impossible à gérer du fait de la distance et de la vitesse de déplacement du radar, il est alors remplacé par 10^(-5)s.

    La valeur initiale de 3 m passe à 3 000 m.